À l’approche de l’échéance de 2026, la réforme sur la facturation électronique se précise. Mais dans les faits, à quoi ressemble une facture électronique ? Quels changements concrets pour les Commissaires de justice ? Décryptage d’un dispositif en pleine transformation.
Contrairement aux idées reçues, une facture électronique n’est pas un simple fichier PDF envoyé par e-mail. Il s’agit d’un fichier structuré, dans un format standardisé (UBL, CII par exemple), lisible à la fois par les humains et les systèmes informatiques. Ce format contient toutes les données essentielles affichées sur une facture : identifiants des parties, numéro de SIREN pour une entreprise, montants HT et TTC, taux de TVA, numéro de facture, date d’émission, etc.
Cela permet une lecture automatisée, une meilleure traçabilité et une intégration directe dans les logiciels de gestion. Ce changement structurel facilite la détection des erreurs, réduit les litiges, et simplifie les déclarations de TVA.
La facture électronique suivra un cycle de vie en plusieurs étapes :
Chaque étape implique un échange sécurisé, un horodatage et une vérification de l’intégrité des données. Ce processus garantit la conformité fiscale, mais aussi une meilleure maîtrise des délais de paiement.
Pour les Commissaires de Justice, la réforme implique d’envoyer des factures contenant parfois des données sensibles (actes judiciaires, dossiers clients) dans des formats normalisés et sécurisés. Cela suppose alors :
En tant que PDP agréée, Septeo assure cette transmission entre émetteurs, destinataires et administration. Sa suite logicielle CDJ permettra de gérer l’ensemble du processus, du dépôt à l’archivage. Tout en garantissant la sécurité juridique des données sensibles (ex. : actes judiciaires, dossiers clients).
*Avec la nouvelle solution comptable CDJ Decimal, les versions SEPTEO Soolus et Intelsoft SQL seront compatibles pour appréhender la gestion de la facture électronique.