Michel Jezequel a connu l’arrivée de l’ordinateur dans son étude… et aujourd’hui, il jongle avec les virements et les RIBs, dans un univers 100% numérique. À Plougastel-Daoulas, à côté de Brest, l’étude notariale Akta Notaires réunit trois notaires associés et 11 collaborateurs. Parmi eux, Michel Jezequel, arrivé à 19 ans, s’apprête à fêter sa 38ᵉ année dans l’office.
Tout ! L’environnement de travail n’a plus rien à voir. Aujourd’hui, tout passe par virement, nous passons beaucoup de temps sur CDC-Net pour la gestion des fonds. La liaison avec le Service de Publicité Foncière a également changé notre quotidien. L’aspect financier a pris une place énorme, dans un monde connecté où tout doit aller vite.
Aujourd’hui, ce sont les virements. J’ai longtemps travaillé avec les chèques et les lettres-chèques, mais les obligations de virement ont tout changé. Cela génère beaucoup de stress, surtout en matière de sécurité. C’est assez chronophage : il faut gérer la saisie des RIB, se connecter avec le smartphone dédié pour la validation sur CDC-Net… On vit toujours avec la crainte du piratage et de la vérification des bons RIBs.
Exactement. Je suis aussi comptable taxateur, donc je taxe tous les actes de l’étude, de la petite donation à la vente. Ma particularité, c’est de travailler “au centime près” : nous ne demandons pas de provisions aux clients. Cela demande beaucoup de rigueur.
Depuis ses débuts ! J’ai fait partie des dix comptables en France qui ont testé le logiciel en avant-première, en tant qu’étude pilote. A l’époque, nous faisions partie des premières études du Finistère à être équipées avec Genapi. Aujourd’hui, grâce au logiciel de comptabilité notariale et au scan, nous sommes quasiment au zéro papier : à part les reçus imposés par la profession, tout est numérisé.
Je le connais par cœur, car c’est mon outil de base : je l’utilise quotidiennement. C’est un logiciel assez intuitif et simple d’utilisation. Il est bien connecté aux autres modules, aux actes, aux formalités… C’est cohérent avec ce que demande la profession.
Oui, clairement. J’ai connu la période où beaucoup de choses se faisaient manuellement. Avec l’automatisation, nous avons beaucoup moins de tâches redondantes. Les logiciels ont plus de 20 ans de performance derrière eux, et ça se sent.