Ne restez pas seul ! La négociation immobilière prend une place croissante dans l’activité notariale : rejoindre un GIN (Groupement Immobilier Notarial), c’est intégrer un réseau, bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’outils concrets pour faire de la négociation un vrai levier de développement. Caroline Rouquet, animatrice du GIN Grand Sud, accompagne les notaires sur le terrain depuis plus de dix ans.
Un GIN, c’est avant tout un réseau. Un cadre, des outils, de la formation, et surtout un accompagnement humain. Quand un notaire veut se lancer, on est là pour le guider à chaque étape : analyser le marché local, réfléchir au positionnement, recruter un négociateur, mettre en place les bons outils, respecter la déontologie de l’immobilier notarial… On enlève les incertitudes. Et s’il s’avère que le contexte n’est pas favorable, on a l’honnêteté de le dire. Il vaut mieux attendre que de mettre en danger une structure.
Le marché évolue vite, la réglementation aussi, les attentes des clients changent. On organise des formations pour faire monter les négociateurs en compétence, on propose des temps d’échange pour les notaires. Le GIN est aussi un lieu de partage de bonnes pratiques. Un mandat de mise en vente pris par un membre est travaillé à l’échelle de tout le groupement.
Le GIN, c’est une sphère de confiance. On échange, on s’entraide, on avance ensemble. Une question sur un point juridique, une problématique terrain, un besoin de ressources… on est là pour apporter des réponses concrètes et rapides. Grâce à la déontologie notariale, à notre ancrage local et à la structure associative des GIN, on avance dans la même direction. Chaque membre bénéficie d’un cadre commun, d’un langage partagé, et cela donne de la force à tout le groupement.
On organise des rencontres, des événements, on crée du lien. Ce n’est pas juste un service de plus dans l’étude : c’est une vraie aventure collective.
C’est une inquiétude légitime, mais souvent infondée. Les agences ont une force de communication que le notariat ne peut pas avoir. Nous nous concentrons sur des dossiers déjà présents à l’étude : un client confie rarement la vente de son bien à son notaire par hasard, il lui confie un projet de vie. On peut tout à fait coexister avec les agences, et même travailler en bonne intelligence.
Le métier évolue. L’Intelligence Artificielle et les outils numériques vont simplifier l’administratif. L’immobilier est un cycle de marché : des hauts, des bas, et cela continuera ainsi. L’idée, c’est d’anticiper ces périodes. Notre groupement essaie d’anticiper cette réflexion pour préparer les négociateurs sur le terrain : des acheteurs avec moins de budget, des vendeurs plus exigeants… Le GIN, c’est aussi ça : former les notaires et les négociateurs à s’adapter, à rebondir.
Il faut avant tout avoir envie de faire de la négociation. Si cette envie est là, alors elle sera
décuplée par l’énergie du groupement. Cela correspond à notre devise : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».