
Aujourd’hui, la démocratisation de l'Intelligence Artificielle (IA) est incontournable dans le secteur juridique.
Bien que 73 % des avocats se disent prêts à investir dans l'IA, seulement 26 % l'utilisent réellement au quotidien. L'attrait pour la simplicité des IA généralistes, basées sur d’importants modèles de langage (LLMs) grand public, masque de vrais risques pour un secteur régi par l'exigence de confidentialité et de fiabilité.
Une question se pose alors : pourquoi ces outils généralistes atteignent-ils rapidement leurs limites et comment l'IA métier devient-elle indispensable pour optimiser les pratiques du cabinet ?
L’arrivée rapide de l’Intelligence Artificielle, si elle promet des bénéfices, introduit également un risque : le Shadow IT, soit l’utilisation de tout logiciel, application ou système non approuvé ni supervisé par le service informatique de l'entreprise. Utiliser des outils publics peut alors s’avérer être une menace.
Le Shadow IT représente un risque substantiel : l'utilisation d'IA publiques (telles que ChatGPT) par les équipes pour automatiser des tâches est problématique si elle n'est pas strictement intégrée à des processus validés en interne. Cette pratique expose le cabinet à des vulnérabilités non maîtrisées.
Le cœur de métier des avocats est le traitement de données hautement confidentielles. Or, les IA publiques ne peuvent garantir la confidentialité des données clients. Si des documents sont soumis à une IA généraliste, il existe un risque avéré que ces informations soient utilisées pour son réapprentissage, rendant la donnée potentiellement publique.
Le secteur affiche une préoccupation forte (70 % des professionnels) concernant la confidentialité. Pourtant, la pratique courante révèle des lacunes, avec une utilisation fréquente de serveurs non sécurisés ou d'IA publiques, nécessitant une prise de conscience rapide pour éviter la non-conformité.
La réalité du métier montre qu'en moyenne, seulement 30 % du temps est réellement facturé. Le temps restant est largement absorbé par l'administratif, avec 48 % du temps consacré aux seules tâches administratives (Clio Legal report 2024, European Young Bar Association, Futur Ready Lawyer survey 2024).
La digitalisation et l'équipement progressif des cabinets concurrents en systèmes intelligents provoquent une augmentation des « volumes croissants de données clients » et la production d'écrits beaucoup plus fournis.
Bien s’équiper devient alors essentiel : un cabinet qui ne se dote pas d'un système intelligent pour traiter ces volumes se retrouve rapidement submergé. Comme le souligne Laurent Wagenheim, Chief Product Officer :
« L'avocat qui ne s'équipe pas d'IA est en train de se mettre encore plus « dans le dur qu'avant ».
Face à la nécessité de s'équiper, il est impératif de mesurer les limites intrinsèques des systèmes généralistes. Leur conception même les rend incompatibles avec les exigences fondamentales du secteur juridique.
Les outils généralistes, étant entraînés sur des corpus très larges, ont la faiblesse de ne pas savoir s'abstenir de répondre. Ils peuvent générer des réponses qui « paraissent très crédibles mais qui en fait sont inventées de toute pièce » (phénomène d'hallucination). Une telle production est absolument inacceptable et dangereuse dans le cadre juridique, où l'exigence de fiabilité est totale.
Ces systèmes non spécialisés présentent souvent une « fenêtre de contexte limitée ». Ils peinent à traiter et à analyser de gros volumes de documents. Cela entraîne une perte d'information conséquente, car ils ont tendance à survoler le texte plutôt que d'en réaliser une analyse exhaustive de chaque page, ce qui est pourtant indispensable pour l'activité d'un cabinet.
L'utilisation d'un système public impose une série de manipulations chronophages (exporter les données, traiter des PDF scannés, réimporter les résultats). Ce manque d'intégration directe au logiciel métier limite fortement l'adoption par les équipes et réduit considérablement le retour sur investissement (ROI) réel pour le cabinet.
L'Agent IA Brain, développé par Septeo, est conçu pour une analyse exhaustive et ciblée. Contrairement aux systèmes généralistes, il est capable de rechercher les informations essentielles, telles que les articles de loi et les délais procéduraux, même au sein de centaines de pages de documents. Cette expertise métier garantit une véritable précision et une pertinence dans le domaine juridique.
Le plus grand atout de l’IA métier réside dans son intégration directe au logiciel de travail (Secib). Cette approche supprime les manipulations inutiles et les transferts de fichiers, ce qui simplifie grandement l'expérience utilisateur et favorise fortement l'adhésion de l'ensemble du cabinet. Comme l'a souligné Laurent Wagenheim :
« le parti pris a été d’intégrer le module IA directement dans l’outil métier pour ne pas complexifier l'expérience [...]" ».
L'outil contribue également à la productivité collective en offrant une bibliothèque de prompts métiers prêts à l'emploi. Le cabinet a également la possibilité de créer et d'enregistrer ses propres requêtes pour qu'elles soient accessibles à tous les membres.
En matière de souveraineté et de confidentialité, l'outil métier garantit une sécurité maximale. Il repose sur un environnement fermé et sécurisé (utilisant des infrastructures européennes comme Mistral et Azure) et maîtrisé par Septeo. Dans ce périmètre, « aucune donnée client ne sort du périmètre Secib », et les données soumises sont « détruites immédiatement après la génération de la réponse » (IA et avocats : de la promesse aux usages concrets !).
Si les systèmes généralistes peuvent servir de point de départ pour une exploration superficielle, seuls les outils agents IA métiers, conçus spécifiquement pour les avocats, peuvent offrir la performance, la sécurité et la pertinence requises pour optimiser les pratiques sans risque.
Dans ce cadre, adopter une solution intégrée permet de se décharger des tâches chronophages pour se concentrer sur le plus important : l'expertise, la relation client… et peut-être, générer jusqu'à 40 % de revenus supplémentaires.
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