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# Intelligence Artificielle
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Quelle place donner à l’IA dans le futur des études ?

14/12/2023
12/1/2024
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Sommaire

Lancé le 30 novembre 2022, le robot conversationnel ChatGPT-3 a conquis plus de 100 millions d’utilisateurs en deux mois. Cette intégration rapide de l’IA dans notre quotidien, notamment l’IA générative, soulève des questions sur les enjeux et les bénéfices potentiels de cette technologie pour la profession notariale.

Dans un premier temps, l’IA permettra d’accélérer les processus de traitement et d’analyse des données contenues dans les documents. À la clé, les missions des notaires évolueront nécessairement : moins de saisies, davantage de contrôle de la qualité des données et surtout, des équipes « augmentées », recentrées sur leur cœur de métier, sur des tâches plus complexes et à forte valeur ajoutée, non automatisables, comme le conseil et l’accompagnement.

L’IA déjà présente dans les offices

L’IA est déjà présente depuis longtemps dans les offices avec la reconnaissance de caractères (OCR) utilisée pour éviter conditions particulières d’une offre de prêt. Aujourd’hui, il est possible d’identifier et d’extraire certaines données structurées dans les avant-contrats (prénom, nom, adresse, cadastre, prix, effet relatif…) et proposer à l’utilisateur de les valider pour constituer les bases de données clients ou immeubles de son dossier Kivia.
C’est le début de l’automatisation de la saisie des données. Par la suite, vous nourrirez l’IA de tout type de document (titre de propriété, règlement de copropriété, relevé de compte bancaire, diagnostic immobilier…), et bénéficierez ainsi d’un véritable assistant à vos côtés pour constituer vos dossiers.

Ce que nous utiliserons dans le futur

L’étape suivante consistera à programmer l’IA pour vérifier la conformité et la cohérence de l’ensemble des informations à votre disposition. En effet, en croisant les données figurant dans les Logiciels de Rédaction d’Actes avec celles des bases de données accessibles en ligne, l’IA pourra détecter d’éventuelles incohérences ou erreurs et alerter sur une anomalie ou une difficulté à trancher.
Après-demain, c’est l’IA générative, du type de ChatGPT, qui proposera de générer automatiquement tout type d’écrit, actes ou courriers électroniques. Ce sera alors la fin de la trame. Mais afin que la qualité juridique soit irréprochable et réponde ainsi à l’usage, cette IA devra avoir été entrainée sur des contenus hautement qualitatifs dont les sources seront fiables et identifiables.
Mais aurons-nous alors besoin d’autant de notaires ou de collaborateurs ? La réponse est tout sauf aisée, mais un point semble faire consensus : ceux qui n’auront pas intégré cette technologie dans leur pratique professionnelle ne pourront se maintenir, tant l’avantage concurrentiel sera décisif pour ceux qui l’utilisent.

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